Solidarité avec le syndicaliste néo-calédonien Gérard Jodar: Lettre au Président de la République

Publié le par Marie-Christine Vergiat

Le mardi 15 septembre, la cour d'appel de Nouméa a décidé le maintien en détention de Gérard Jodar, président du syndicat indépendantiste néo-calédonien USTKE, qui a été condamné le 29 juin dernier à un an de prison ferme suite à une action de son syndicat à l'aéroport domestique de Nouméa. 
Avec cette lettre, comme d'autres parlementaires européens, je demande à M. Sarkozy la libération de Gérard Jodar ainsi que celle des autres cinq syndicalistes détenus.

 Bruxelles, le 17 septembre 2009

 

Nicolas Sarkozy

Président de la République

Elysée

 

Objet : demande de libération de Gérard Jodar

 

            Monsieur le Président de la République,

 

          A ce jour, Gérard Jodar, président de l'USTKE, est toujours emprisonné pour s'être opposé à la rupture de contrat d'une employée de la société Aircal. Il a été condamné en appel à 9 mois de prison ferme et est incarcéré dans des conditions indignes.
 

        Nous tenons à dénoncer cette peine disproportionnée. En aucun cas, en République, la place d'un responsable syndical ne peut être derrière les barreaux. Le fait que la Nouvelle Calédonie se situe à 22 000 kilomètres du territoire métropolitain ne justifie en rien une justice d'exception. Cette répression est une atteinte à la liberté syndicale. Elle ne peut que réveiller le souvenir du fait colonial, de triste mémoire.
 

        Nous demandons donc la libération de Gérard Jodar et des autres syndicalistes, afin que le dialogue s'ouvre et que l'intimidation cesse.
 
        Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de notre très haute considération.

 

Marie-Christine VERGIAT
Députée européenne "Front de Gauche"
au sein de la GUE/NGL
 

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