Appel FONDA et ADELS "Ancrez la démocratie dans les territoires!"

Publié le par Marie-Christine Vergiat

Voici un appel que j'ai signé, je vous invite à le signer et à le diffuser largement.

Mobilisons-nous!

Les enjeux du long terme sont considérables ; ceux des prochains mois, aggravés par la crise, le sont aussi.

Il faut réinventer la démocratie pour être à la hauteur des défis à relever.

A l'heure où se dessine une nouvelle étape de la décentralisation et en pleine campagne des régionales... 

 

Avec la Fonda et l'Adels, signez le MANIFESTE:

 

"ANCRER LA DEMOCRATIE DANS LES TERRITOIRES!"

pour renouveler la coopération entre société civile et collectivités territoriales

 

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Plus d'informations: www.fonda.asso.fr 

 

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Lire le manifeste: http://www.fonda.asso.fr/Manifeste-Ancrer-la-democratie.html 

Je signe! http://www.fonda.asso.fr/JE-SIGNE.html 

Les signataires: http://www.fonda.asso.fr/Ils-ont-signe-manifeste-Ancrer-la.html?var_mode=calcul 

 


 

INTRODUCTION DU MANIFESTE

 

Nous, Fonda, Adels et signataires de ce manifeste, attirons l’attention des élus et des citoyens sur la nécessité de renforcer le pacte démocratique sur tous nos territoires. Alors que des réformes institutionnelles se dessinent, alors que les municipalités dressent un premier bilan de leur action depuis 2007 et que s’élaborent les projets pour la prochaine mandature des conseils régionaux, la coopération entre société civile et collectivités territoriales doit être renouvelée.

La crise de notre modèle de développement est structurelle et globale. Elle est économique, sociale, écologique, culturelle et politique.. Le pire ne pourra être évité sans une transformation radicale de nos modes de vie, de nos manières de penser, de consommer, de produire, d’être solidaires.

Pour réussir, il faut une volonté politique ferme et partagée, mobilisant non seulement la puissance de l’action publique mais aussi les ressources de la société civile. Nous avons besoin de l’énergie, des compétences et des convictions de nos concitoyens et des organisations dont ils se sont dotés, notamment leurs associations.

Cette conjonction des forces sociales et de la puissance publique se construit avant tout sur les territoires, par la proximité et les relations humaines qui s’y nouent dans la reconnaissance mutuelle et la coopération. C’est aux niveaux territoriaux que doit d’abord s’élaborer et se mettre en mouvement le nouveau pacte démocratique dont nous avons besoin.

Nous partageons le souci d’une meilleure organisation des compétences entre les différentes collectivités publiques, et d’une réforme de la fiscalité locale, sous réserve qu’elles n’affaiblissent pas la capacité des collectivités territoriales à soutenir les initiatives citoyennes, à coproduire le bien commun avec le milieu associatif. Les réformes de l’organisation politique et administrative doivent renforcer la capacité de tous les acteurs à agir ensemble pour la collectivité, dans le respect de l’autonomie de chacun . C’est pour cela que nous demandons qu’un débat citoyen ouvert, et le plus large possible, soit engagé sur l’acte III de la décentralisation et la réforme de la fiscalité locale.

Mais la seule rationalisation des structures ne saurait suffire. C’est notre capacité collective à coproduire l’intérêt général qu’il faut renforcer en permettant au plus grand nombre d’oeuvrer à sa définition, sa mise en oeuvre et son évaluation. Les associations doivent y jouer un rôle essentiel en coopération avec les élus locaux, en inscrivant leurs actions communes et respectives dans un ensemble d’engagements réciproques précis et formalisés.

 Pour permettre cette consolidation des relations entre société civile et élus, quatre objectifs prioritaires doivent être poursuivis :

• Définir des règles de relations entre élus et société civile,

• Soutenir les associations et les habitants, dans leurs capacités à être des forces de propositions,

• Ouvrir le jeu démocratique avec la création d’espaces de débats permettant une appropriation collective des politiques publiques,

• Construire des politiques associatives territoriales.

 

Lire la suite : http://www.fonda.asso.fr/Manifeste-Ancrer-la-democratie.html 

 


PREMIERS SIGNATAIRES

 

Marc Abélès, directeur d’études EHESS ;

Julien Adda, militant et responsable associatif ;

Gérard Andreck, président du conseil d’administration de la Macif ;

Edith Archambault, professeur émérite Université Paris I ;

Edith Arnoult-Brill, présidente du CNVA ;

Jean Auroux, ancien ministre ;

Luc de Backer, président du Réseau National des Maisons d’Associations ;

Jean-Louis Bancel, président du Crédit Coopératif ;

Joëlle Barbieux-Morel, présidente du Comité métallos ;

Martine Barthélémy, Fonda, chercheur Cevipof ;

Jean Bastide, président de France Bénévolat ;

Jean-Michel Belorgey, conseiller d'Etat ;

Roger Belot, président directeur général de la MAIF ;

Antoine Bevort, professeur de  sociologie au CNAM ;

Claude Birenbaum, La plateforme ;

Yannick Blanc, consultant ;

Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, les Verts ;

Jean-Michel Bloch-Lainé, administrateur de l’Uniopss  ;

Loïc Blondiaux, professeur de science politique à Paris I ;

Didier Bonnavaud, directeur de la régie de quartier Paris-Centre ;

Jean Boissonnat ;

Zinn-Din Boukhenaissi, délégué général du CNLRQ ;

Patrick Boulte, vice-président de Solidarités Nouvelles face au Chômage ;

Philippe Brachet, administrateur de l’Adels et de France Qualité Publique ;

Céline Braillon, présidente de l'Adels ;

Bernard Brunhes, président de France Initiative ;

Martine Buron, ancienne députée européenne et ancienne maire de Chateaubriant ;

Alain Caillé, chercheur ;

Pierre Calame, auteur de « La démocratie en miettes » ;

Marion Carrel, maître de conférences en sociologie, Université Lille 3 ;

Roland Cayrol, politologue ;

Philippe Chanial, chercheur ;

Henryane de Chaponay, CEDAL et Collectif Richesses ;

Hervé Chaygneaud-Dupuy, fondateur des ateliers de la citoyenneté ;

Chantal Chomel, administratrice de la Fonda ;

Martine Cohen, présidente d’Agir Solidairement Quartier Popincourt ;

Jean-Gabriel Cohn-Bendit, secrétaire général du Réseau Education Pour Tous en Afrique ;

Nicole Cornibert, secrétaire du Conseil de développement du pays Ouest-Charente ;

Anne David, administratrice de la Fonda ;

Jacques Delors ;

Serge Depaquit, vice-président de l’Adels ;

Jean-Claude Detilleux, vice-président délégué du Crédit Coopératif ;

Alain Detolle, responsable associatif ;

Nicole Deyherassary, confédération nationale du Crédit mutuel ;

Michel Dinet, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle;

Tidiane Diouf, président de la maison des associations de Roubaix ;

Patrick Doutreligne, délégué général de la fondation Abbé Pierre ;

Tony Dreyfus, vice-président de l'Assemblée nationale ;

Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des Droits de l’Homme ;

Léon Dujardin, secrétaire général du Réseau Européen d'Action Sociale ;

Jean-Claude Dumoulin, responsable associatif ;

Olivier Dulucq, élu local et militant associatif ;

Jean-Pierre Duport, vice-président de la Fonda ;

Philippe Durand, responsable associatif ; 

Gabriel d'Elloy, président d'association ;

Charles Fiterman, ancien ministre ;

André Flageul, président de l’UNA ;

Eric Forti, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement Ile-de-France ;

Jean-Baptiste de Foucauld, ancien commissaire au Plan ;

Laurent Frajerman, professeur agrégé et chercheur en histoire, associé au CHS Paris I ;

Daniel Gaxie, chercheur ;

Marie-Hélène Gillig, déléguée générale du CEGES, ancienne députée au parlement européen ;

Benoît Granger, association MicFin ;

Xavier Greffe, professeur de sciences économiques, Paris I ;

Jacques Guénée, vice-président Cadecs Paris ;

Sabine Hamot, responsable associatif ;

Hélène Hatzfeld, chercheur ;

Jacques Henrard, président de la CPCA ;

Guillaume Houzel, administrateur de la Fonda ;

Bernard Huart, secrétaire général de la Fonda ;

Thierry Jeantet, vice-président du PRG ;

Marie Lagune, présidente de l’association Démocratie Locale Participative Paris 15è ;

Pascal-Eric Lalmy, secrétaire national du PRG ;

Christine Ledésert, directrice de centre social ;

Gérard Leseul, ancien président du CJDES ;

Brigitte Lesot, directrice générale mutuelle Chorum ;

Bruno Lestienne, comité de quartier l’Hommelet à Roubaix ;

Patrick Lozès, président du Cran ;

François Longerinas, militant écologiste, membre du bureau national du Parti de gauche ;

Bénédicte  Madelin, administratrice de l’Adels ;

Pierre Mahey, administrateur de l’Adels ;

Edmond Maire, président de la société d'investissement France Active ;

Claude Martinand, président de l'Institut de la Gestion Déléguée ;

Bernard Massera, président d'un centre social

Gustave Massiah, ingénieur économiste, membre fondateur de l’AITEC ;

Frédéric Massot, président du CJDES ;

Maïté Mathieu, responsable Habitat et Humanisme Paris 13è ;

Nonna Mayer, chercheuse, présidente de l’Association française de science politique ;

Dominique Meda, chercheur ;

Jacqueline Mengin, administratrice de la Fonda ;

Philippe Merlant, journaliste ;

Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit ;

Edgar Morin, directeur de recherche émérite au CNRS ;

Henry Noguès, professeur émérite de l'Université ;

Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit ;

Jacques Palard, directeur de recherche au CNRS ;

Frédéric Pascal, Conseil économique, social et environnemental ;

Solange Passaris, présidente de ACEPP83 ;

Jean-François Pellissier, membre du bureau de l'Adels, ancien maire adjoint ;

Christian Peltier, administrateur Fonda Ouest et UNCU ;

Bernard Perret, économiste ;

Yves Peuziat, administrateur de l’Adels ;

Etienne Pflimlin, président du Crédit mutuel ;

Frédérique Pigeon, adjointe au Maire de Paris 18è et conseillère de Paris ;

Jean-Pierre Raffin, président d’honneur de France Nature Environnement ;

Jacques Remond, administrateur de la Fonda ;

Henri Rey, chercheur au Cevipof ;

Michel Rocard ;

Jocelyne Roche, administratrice de la Fonda ;

Jean-Marc Roirant, secrétaire général de la Ligue de l'enseignement ;

Dominique Rousseau, professeur à l'université de Montpellier 1 ;

François Serrand, Copras ;

Hervé Serieyx, vice-président de l'Union des groupements d'employeurs de France ;

Marie-Christine Simiand, présidente du Carnacq ;

Hugues Sibille, président d'Avin et ancien délégué interministériel ;

Patrice Simounet, vice-président de Ile-de-France Active ;

François Soulage, président du Secours catholique ;

Roger Sue, chercheur ;

Alain Touraine, directeur d’études à l’EHESS ;

Martine Timsit, chercheur ;

Jean Tournon, secrétaire du comité de liaison des unions de quartier de Grenoble ;

Martine Trapon, responsable associatif;

Marie-Christine Vergiat, députée européenne ;

Bernard Vacheron, membre de Cactus-Initiatives ;

Pierre Vanlerenberghe, président de la Fonda ;

Pierre Vergnolle, responsable associatif ;

Patrick Viveret, philosophe ;

Célina Whitaker, citoyenne ;

Jean-Pierre Worms, vice-président de la Fonda ;

Pierre Zémor, président d'honneur de "Communication publique"

 

 

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B
<br /> <br /> Vous avez raison sur le fait que la démocratie participative soit un terme galvaudé.<br /> <br /> <br /> Cependant lorsque l'on réserve l'accès aux piscines municipales certains jours uniquement aux femmes, pour satisfaire des demandes qui relévent de la sphére religieuse, ne joue t'on pas la carte<br /> du communautarisme ? Ce que je veux dire c'est que la participation des citoyens au niveau local entraine souvent un nivellement par le bas. J'ai vécu dans un quartier difficile où il y avait des<br /> gros problèmes d'insécurité. Il a fallu une dizaine de personnes interpellant le maire pour que ce dernier retire les bancs. Les jeunes ne s'y agglutinaient plus mais on préférait les halls et<br /> les dernières personnes âgées qui elles utilisaient les bancs sont restées chez elle.  Résultat la rue fut livrée aux jeunes. Pour l'anecdote le Maire était PS, cela aurait quoi s'il avait<br /> été UMP ?<br /> <br /> <br /> Je remarque aussi que l'expression populaire au niveau local est souvent "encadrée", il est utopique de croire que le citoyen "lambda" puisse s'exprimer dans un conseil de quartier. Il est<br /> intéressant de noter que seules les associations y ont libre parole. Mais à propos quels sont les mandats de ces associations pour s'exprimer au nom des habitants de ces territoires ? Très<br /> franchement je pense que de nos jours il est plutôt primordial que les élus assument leurs responsabilités, leurs mandats et soient sanctionnés sur leurs politiques par les urnes. En quoi avons<br /> nous besoin de cette interface entre les élus et le peuple ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Mais pourquoi voulez vous absolument opposés élus et citoyens. bien sûr qu'il faut que les élus assument leurs responsabilités mais cela n'empeche pas d'associerles citoyens aux processus de<br /> décision. Un peu de transparence ne peut pas nuire à la démocratie<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> 1789 !!!!!!! Je suis Jacobin et je suis contre cette idée d'élaborer des politiques au niveau local qui seraient le fruit d'une pseudo démocratie participative. Bienvenue au communautarisme,<br /> sinon ............ Pauvre France !! Le pacte Républicain se construit au niveau de l'Etat.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Le terme de démocratie participative est trop galvaudé et ne signifie plus grand chose.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> associer les citoyens ne veut pas dire communautarisme car le communautarisme, c'est reconnaitre des droits spécifiques à une communauté et non à des individus.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le politique a besoin de mieux intégré la citoyenneté notamment au niveau locales pour les politiques locales. Je ne crois pas qu'il faille opposr ls différents niveaux mais au contraire en faire<br /> des niveaux politiques complémentaires.<br /> <br /> <br /> C'est bien d'ailleurs dans cet état d'esprit que les collectivités locales ont été créées<br /> <br /> <br /> Faire vivre la citoyenneté à tous les niveaux sera bien un des défis du XXIème siècle en matière politique si l'on veut combler le fossé existant entre les citoyens(ne)s et leurs élu(e)s<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de banques.<br /> <br /> <br /> La Banque centrale européenne (BCE) a plaidé pour que la future directive européenne sur la transparence financière autorise les banques<br /> centrales à garder le secret sur des plans de sauvetage bancaire lancés en urgence.<br /> <br /> <br /> Dans un avis juridique publié sur son site internet vendredi 29 janvier, la BCE estime qu'"il y a lieu de maintenir la confidentialité des<br /> informations portant sur les prêts ou les autres facilités de liquidité accordés par une banque centrale, y compris l'aide d'urgence en cas de crise de liquidité, afin de contribuer à la<br /> stabilité du système financier dans son ensemble et de préserver la confiance du public en période de crise".<br /> <br /> <br /> Elle ajoute "qu'une évaluation de la nécessité de divulguer l'information au cas par cas est susceptible de mener à une impasse lorsqu'une<br /> réaction rapide s'impose".<br /> <br /> <br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE60S20A20100129<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En clair :<br /> <br /> <br /> - La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de banques.<br /> <br /> <br /> - La BCE souhaite le secret pour certains sauvetages de pays de la zone euro. Exemple : la BCE a violé tous les traités européens pour sauver la<br /> Grèce de la faillite. La BCE a elle-même acheté les obligations émises par la Grèce.<br /> <br /> <br /> - La question est la suivante : la BCE a-t-elle acheté directement les obligations émises par la Grèce ? Ou alors la BCE a-t-elle acheté en<br /> sous-main les obligations émises par la Grèce ?<br /> <br /> <br /> - Pour répondre à cette question, le Parlement Européen doit maintenant procéder à un audit de la BCE.<br /> <br /> <br /> - Comme aux Etats-Unis avec la Fed, seul un audit de la BCE pourra révéler les mensonges et les manipulations du bilan de la BCE.<br /> <br /> <br /> - La balle est dans le camp des parlementaires européens : quels euro-députés oseront réclamer un audit de la BCE ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un article à lire absolument :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.la-chronique-agora.com/articles/20100129-2461.html<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> Merci pour l'info<br /> <br /> <br />